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Mathieu Bounes à la tête de De Sangosse France

À 42 ans, Mathieu Bounes prend la direction de De Sangosse France.

Depuis un mois, Mathieu Bounes a pris les rênes de De Sangosse France. Il succède à François Benne, nommé directeur marketing France, et se confie en exclusivité pour Agrodistribution.

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À 42 ans, Mathieu Bounes a rejoint De Sangosse France, le 7 octobre, en tant que directeur général. Il prend la suite de François Benne, qui occupe désormais la fonction de directeur marketing France. « Ce poste a été créé car nous avons la volonté de nous concentrer sur nos clients français, explique Mathieu Bounes. Aujourd’hui, nous observons beaucoup de changements, tant au niveau de la distribution que des firmes, notamment avec les rachats de sociétés de biosolutions et la démultiplication de cette appellation. Depuis une vingtaine d’années, nous sommes pionniers dans ce domaine, et dans le contexte actuel, nous souhaitons garder notre visibilité sur le marché français. »

Miser sur les biosolutions

Diplômé du cursus ingénieur de l’Institut Agro Montpellier, Mathieu Bounes a fait ses premiers pas en tant que responsable des achats dans l’industrie pharmaceutique. Issu d’une famille de viticulteurs, il a souhaité revenir vers le milieu agricole avec un parcours 100 % biosolutions. Il a ainsi rejoint Agrihub avant de poursuivre chez Tradecorp (désormais Rovensa Next) pour développer les biostimulants et les biosolutions. Dernièrement, il occupait le poste de directeur marketing et commercial chez Sumi Agro France.

« Rejoindre De Sangosse est une continuité pour moi, d’autant plus que j’ai toujours apprécié cette entreprise et son modèle unique d’actionnariat salarié, nous confie Mathieu Bounes. Cette gouvernance, qui repose sur l’engagement des collaborateurs, confère à la société une véritable force pour porter la vision des biosolutions. C’est un modèle vertueux qui permet également plus de réactivité, notamment pour effectuer des acquisitions en externe. »

Avec cette réorganisation, De Sangosse, qui réalise plus de 90 % de son chiffre d’affaires avec les biosolutions, souhaite garder « sa longueur d’avance » sur le sujet. La firme continue d’investir 10 % de son chiffre d’affaires dans la R&D. « Les biosolutions, c’est dans notre ADN. Nous ne les voyons pas comme une simple opportunité, mais comme un schéma directeur. Tous les rachats que nous effectuons sont orientés pour influencer notre R&D et enrichir notre portefeuille produit de biosolutions. Nous investissons également dans la formation de nos équipes pour en faire des experts de ces solutions. Enfin, nous souhaitons renforcer nos partenariats avec la distribution qui s’y intéresse de plus en plus et qui a un rôle capital à jouer dans leur déploiement. »

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